samedi 24 octobre 2009

On n'arrête pas le progrès!

Je viens de découvrir le neo-ludisme. Je croyais que c'était un nouveau groupe pour jouer des jeux en société. La définition de Wikipédia nous annonce plutôt que c'est un mouvement de contestation du progrès , comme si on pouvait l'arrêter...
Je comprend bien que l'on veux plus d'humanité dans la technologie, et mon blog y fait écho, mais on ne peut pas fermer les yeux tout en fonçant sur un mur. De mon expérience, ca fait tout aussi mal , ouvert ou fermé.

en référence à :

""mouvement moderne d'opposition à tout ou partie du progrès technologique et prônant un retour à des valeurs plus « naturelles » et plus simples que celles de la technologie moderne, jugée artificielle et de plus en plus complexe voire dangereuse""
- Lily Allen rejette la technologie qu'elle n'a pas pu dompter - Numerama (afficher sur Google Sidewiki)

mercredi 14 octobre 2009

De peur que nos restes

Si jamais il restait de nous qu'un monticule d'ordure, que devrons nous laisser?  Je n'ai pour ma part pas vraiment répondu à cette question forte impertinente. Si occupé que je sois, je peux toutefois me permettre de réfléchir à ce que mon épicier me propose comme deal.  Prenant à bras le corps le virage vert, il me pousse à délaisser les sacs de plastique devenu plastica non grata que je pouvais consommer à peu de frais contre un sac d'épicerie vert et payant.
Bravo, je suis bien content de faire l'échange.  Vous comme moi, on ne peut pas être contre la vertu.  De mémoire, je me rappelle qu'il y a 20 ans mon épicier avait essayé de me faire un deal semblable, mais moins fumant.  Comme on dit, ce n'était pas gagnant-gagnant.  Il voulait me faire payer l'usage des sacs à l'unité.  Pas d'alternative, juste mon pognon pour acheter le droit de prendre un sac de plastique que je jetterais ensuite.  Oh, Bonté Divine!  Le mouvement fut tué sur le coup.

Aujourd'hui ,c'est autre chose. Je ne peux plus aller à l'épicerie sans traîner mon sac (mes sacs, pleins de sacs, toujours plus de sac écolo) et faire prendre l'air à divers logos d'organismes ou chaînes d'épicerie .  Mes co-consommateurs me saluent discrètement de la tête dans les allées, comme dans une confrérie secrète: nous on est les bons.  L'autre , le méchant, il paie 5 cennes son horrible sac, bien fait pour lui.  Les marketings vont même nous inventer bientôt des sacs écolos plus chères mais plus in, plus en couleurs, et exprimant mieux notre moi intérieur (ou notre arrogance d'être plus écolo que l'autre). On aura des classes sociales pleins nos sacs verts.

Et bien voila, une révolution en marche sous mes yeux , c'est plus que l'Octobre Rouge comme en 17, c'est l'Octobre Vert .  Mes sacs écolos vont faire baisser la consommation absurde de sac de plastique à usage unique , un dérivé du pétrole qui pourra servir à d'autres usages plus profitables (je ne peux pas dire durables, bien sûr).  À chaque usage, j'augmente la rentabilité de mon achat et je sauve la Terre.  Profitable?  Si mon sac écolo va me servir 10 ans, il va quand même rejoindre sur le monticule d'ordure les milliers de sac en plastique que les ''méchants'' ont consommés ces dernières années.  Et comme il est à base de plastique , sur un temps géologique, drôlement plus long que notre temps biologique , mon écolo de sac va prendre autant de temps pour se décomposer. (Quand ils sont enfouis, ils mettent 100 à 200 ans pour se dégrader et quand ils sont incinérés, les sacs plastiques sont la source de rejets dans l'atmosphère).


Et l'homme du XXIIIe siècle  trouvant ce sac ne pourra pas différencier en moi l'homme vert que je voulais laisser comme image, des autres l'homo detritus que je snobais.  Ah, zut , j'ai loupé quelque chose dans ma révolution verte. C'était quoi la question déja?

mercredi 7 octobre 2009

Sublimer le Réel 3 fois par jour

La géolocalisation est une des belles étapes qui s'annoncent pour s'affranchir de nos limites réelles (voir plus bas le lien avec l'article sur les services géolocalisés). Nous cherchons depuis des siècles à nous affranchir de la Dame Nature: ne plus avoir faim et froid. Cela nous à conduit à contrôler notre environnement pour satisfaire nos besoins (et non , le contraire, que la nature , au bonheur la chance, nous octrois le droit de survivre). C'est bien et c'est ingénieux. Il fallait le faire.

Nous avons plus que réussi à contrôler notre avenir. Mais il nous faut plus, on dirait: ne plus se poser la question : « Où-es-tu ? » lorsque l'on télécommunique avec quelqu'un ! (Ce n'était pas un besoin hier mais maintenant que l'on m'en parle, je suis preneur!)) La frontière physique doit alors être abattue pour faciliter les échanges (peut-être au détriment de la liberté mais c'est un autre débat philosophique). On passe par les électrons pour se retrouver, se voir et s'entendre. A vouloir tant, c'est comme chercher à sortir de notre contrainte charnelle (à le renier?). Nous avons les moyens de le faire, de se suivre à la trace sur Google Map. Pourquoi pas! On ne pourra refuser ça. Une genre de Réalité Augmentée sans les contraintes de la Vie.
Mais dans le fond, je voulais juste souligner qu'à se sublimer en esprit , si pratique soit -il , ne nous évitera pas d'être dans un corps. Il y a donc bien un endroit que nous n'aimerions pas se faire géolocaliser et qui est un besoin tout ce qu'il y a de plus naturelle, pour y aller au moins 3 fois par jour...Est-ce un juste retour des choses de Dame Nature? Quelle coquine!

in reference to:

"« Où-es-tu ? »"
- Quand la géolocalisation bouleverse le web social – dream Orange (view on Google Sidewiki)

mardi 6 octobre 2009

La Web-ingénierie de Murdoch

Un magnat de la presse tente de faire tourner le vent du tout gratuit de l'internet. Il est l'un des derniers vieux chaînes qui affrontera la tempête. Il réussira et rira des roseaux pliant sous l'attaque des vents . Ou bien il se déracinera complètement.
Il faut reconnaitre qu'il est un leader financier, peut-être rétrograde voir dictateur, mais il a les moyens de ces ambitions. Et s'il réussissait? Que l'internet perd et devient payant? C'est comme affronter un ouragan en espérant de stopper son souffle. La Geo-ingénérie cherche des moyens de faire ca, et sait bien que la tâche est titanesque voir utopique. La Web-ingénierie de Murdoch pour ramener le payant dans le web? Pour le faire , c'est peut-être en détenant un monopole total de l'information mondiale et la transiger goutte à goutte sur le web contre argent sonnant et trébuchant. Une condition qu'il ne possède pas.

en référence à : Michael Wolff on Rupert Murdoch | vanityfair.com (afficher sur Google Sidewiki)

lundi 5 octobre 2009

L'habitus de Bourdieu

extrait de wikipedia:Par le concept d’habitus, Bourdieu vise à penser le lien entre socialisation et actions des individus. L’habitus est constitué en effet par l’ensemble des dispositions, schèmes d’action ou de perception que l’individu acquiert à travers son expérience sociale. Par sa socialisation, puis par sa trajectoire sociale, tout individu incorpore lentement un ensemble de manières de penser, sentir et agir, qui se révèlent durables. Bourdieu pense que ces dispositions sont à l’origine des pratiques futures des individus.

Toutefois, l’habitus est plus qu’un simple conditionnement qui conduirait à reproduire mécaniquement ce que l’on a acquis. L’habitus n’est pas une habitude que l’on accomplit machinalement. En effet, ces dispositions ressemblent davantage à la grammaire de sa langue maternelle. Grâce à cette grammaire acquise par socialisation, l’individu peut, de fait, fabriquer une infinité de phrases pour faire face à toutes les situations. Il ne répète pas inlassablement la même phrase, comme le ferait un perroquet. Les dispositions de l’habitus sont du même type : elles sont des schèmes de perception et d’action qui permettent à l’individu de produire un ensemble de pratiques nouvelles adaptées au monde social où il se trouve. L’habitus est « puissamment générateur »[26] : il est même à l’origine d’un sens pratique. Bourdieu définit ainsi l’habitus comme des « structures structurées prédisposées à fonctionner comme structures structurantes »[27]. L’habitus est structure structurée puisqu’il est produit par socialisation ; mais il est également structure structurante car générateur d’une infinité de pratiques nouvelles.

Dans la mesure où ces dispositions font système, l’habitus est à l’origine de l’unité des pensées et actions de chaque individu. Mais, dans la mesure où les individus issus des mêmes groupes sociaux ont vécu des socialisations semblables, il explique aussi la similitude des manières de penser, sentir et agir propres aux individus d’une même classe sociale.

Cela ne signifie pas toutefois que les dispositions de l’habitus soient immuables : la trajectoire sociale des individus peut conduire à ce que leur habitus se transforme en partie. D’autre part, l’individu peut partiellement se l’approprier et le transformer par un retour sociologique sur soi

en référence à :

"Enfin, le phénomène d’attention est dépendant de notre histoire individuelle (l’habitus de Bourdieu). Ainsi, lorsqu’un jeune devient accroc aux jeux vidéo, son comportement relève de la stratégie de l’attention : sa priorité est d’oublier, de fuir une réalité inconfortable, et s’appuie sur l’habitus, par le souvenir de l’état de bien-être déjà ressenti au moment de jeux antérieurs."
- Blogue et actualités - Internet et l'économie de l'attention (afficher sur Google Sidewiki)

dimanche 4 octobre 2009

Changement de paradigme

L'arrivée d'internet fera toujours craindre le pire. On fera confiance à l'avenir et regarder le bon coté des choses, Libération publie cette semaine une tribune à contre-courant de Thierry Klein, président de la société Speechi, qui fustige Google. La réaction n'a pas trop attendu. Pas grand monde ne prend au sérieux cette crainte.
in reference to: Google accusé de réduire le savoir disponible - Numerama (view on Google Sidewiki)