Les gens ne savent pas que leurs déchets électronique se rendent dans ces dépotoirs lointains. Le reportage a été réalisé par des étudiants des Études Supérieurs en Journalisme de l'université de la Colombie-Britannique avec brio et diffusé sur Une Heure Sur Terre à la SRC (à défaut vous pouvez suivre le web-documentaire à propos des déchets que nous produisons, et notre lien avec eux de Yannick B. Gélinas). Le circuit du déchet électroniques passe nécessairement par des gens peu scrupuleux. Étiqueter ces déchets comme des dons pour la population du Ghana est surprenant. Que ces pauvres gens réussissent à récupérer 50% de matériaux avant de tout balancer dans le dépotoir est aussi une surprise. Un courtier en récupération de Honk-Kong est convaincu que se mettre à recycler correctement nos déchets électroniques en augmenterait le coût et diminuait l'intérêt financier de ce recyclage. Il faut donc externaliser les coûts sur une population plus prêt à prendre les risques écologiques pour en retirer les maigres bénéfices.
Au Québec , l'entreprise de recyclage se fait payer par des entreprises pour recycler les vieux équipements informatiques. Ce qui me laisse songeur sur la filière financière de ce circuit. Si les entreprises ne payaient pas, la récupération en tant que telle ne serait pas rentable. Que ce serait-il passé si les entreprises n'avaient pas eu une conscience de bon citoyen? Ils n'auraient pas pris en charge l'externalisation du coût d'un ordinateur dans sa fin de vie. Nous voyons ici que le coût caché pour se débarrasser convenablement d'un ordinateur n'est pas inscrit dans son coût d'achat. Ce coût caché sera nécessairement payé tôt ou tard. (et le jeter dans la nature , geste gratuit, sera payé par la génération suivante quoique vous en pensez).
image: Francesco I nel suo laboratorio alchemico (Stradano, 1570, Palazzo Vecchio).
dimanche 29 novembre 2009
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