vendredi 4 décembre 2009

Full Impact Life

J’ai cesse de croire d’arrêter mon impact (voir mon billet  sur No Impact Man) sur cette Terre à partir du moment où j’ai compris que je suis partie prenante de cette Terre.  Je disais justement que d'avoir zéro impact, c’est la mort, c’est nourrir les pissenlits par la racine , ne plus avoir d’enfant pour que la consommation cesse. C'est la seule façon sans effort d'y parvenir.

Et si la nature, système complexe s’il en est, que je compare volontiers au chaos, a toujours connu des cycles de vie qui domine tout l’espace vital? Je ne cesse de penser à ces premiers cyanobactéries qui par milliards ont colonisés la planète au tout début, et de par leur nombre ont transformés l’atmosphère irrespirable primordiale en y injectant massivement sur des millions d'année l'oxygène nécessaire pour la vie future. Anecdote en passant, en parcourant l'encyclopédie populaire en ligne Wikipédia sur l'article consacré aux extinctions de masse, toutes les hypothèses avancées tournent autour de causes externes.  Comme si inconsciemment, il n'était pas admis que la vie puisse tout bouleversé par lui-même.   La vie n’est pas programmé pour faire le bien, elle vie et cela occasionne des bouleversements.  Que nous assistons à une extinction voila qui est naturelle, voulu par ce chaos si j'ose dire.  Nous avons bien dû, comme humanité, être les héritiers d’une extinction antérieure, non?  La vie va faire son chemin sans nous, malgré notre impact.
 


Mais voila, nous avons une intelligence qui nous permet de faire de la prospection, de planifier l’avenir. Somme nous si sûr de tout contrôler? Non! Il faut être humble et aller à tâtons.  Il y a changement climatique, les indices le démontrent.  Sommes-nous les déclencheurs de ce changement? Les disputes autour de ce débats montre bien que nous nous entendons pas sur ce point.  Et c’est normal, nous sommes encore limités dans notre omnipotence. Sur un échelle géologique, l'enjeu serait d'être l'espèce animal ayant réussi à changer le cours des choses. Être pessimiste ne rajoute pas de plus-value à nos gestes écologiques, il faut juste en être conscient.


Voilà, je suis zen quand même, malgré que la chaloupe prend l'eau sur une mer déchainée, que le moteur a calé et que quelqu'un a égaré les rames...



(image:Allegoria dell'immortalità, dipinto di Giulio Romano, 1540 ca, Founders Society Purchase, Mr. and Mrs. Walter Buhl Ford)

Aucun commentaire: